Beaucoup disent de moi que je suis quelqu’un d’atypique et de touche-à-tout.
Je crois que j’ai toujours été bien plus intéressée par le monde de l’entreprise que par celui de l’école.
A 17 ans, je passais la plupart de mes week-ends et de mes vacances à travailler sur des événements… Je baignais dans un univers sportif et artistique où j’avais pris ma place. J’avais la chance d’avoir un père dans le métier, mais j’ai surtout appris à travailler dur. Cette place, il m’a fallu la défendre plus que tout autre, pour devenir légitime. Sans compter qu’il était d’une exigence rare.
A 19 ans, j’étais devenue freelance et facturais mes premières missions. Le début de l’entrepreneuriat. Des années de plaisir où chaque jour apportait son lot de nouveautés : trouver des nouveaux clients, faire des propositions claires, suivre les projets, facturer… Je garde de cette période d’excellents souvenirs mais surtout 2 grands enseignements : non le CA n’est pas égal au bénéfice et travailler 7J/7, 15h par jour n’est pas une solution.
Je me suis laissée porter par les hasards de la vie et mes choix familiaux m’ont amené à reprendre une activité salariée.
Avide d’apprendre, après des cours du soir au CNAM Paris en Organisation du travail, j’ai retrouvé les bancs de la FAC, puis obtenu un Master en Management des entreprises et un Master Recherche en Science de l’Homme et de l’Humanité.
Parallèlement, j’acceptais les demandes qui m’étaient faites de former des stagiaires. J’avais des méthodes peu orthodoxes : Serious Games, ateliers, impossible de faire un cours sans faire participer. Et cela fonctionnait.
En 2009, j’ai sauté une nouvelle fois le pas de l’entrepreneuriat. Je n’avais plus la naïveté de mes 20 ans et les enjeux n’étaient plus les mêmes, j’étais « chargée de famille ».
J’ai créé mon entreprise en capitalisant sur moi et ce que j’avais à transmettre. Je suis rentrée dans la cour des petits. Des petites et moyennes entreprises pour reprendre un terme administratif. Je pensais que tout serait simple et pourtant. J’avais tiré quelques bons enseignements de ma première expérience. Mais tout n’est pas arrivé tout cuit. Depuis la création, il m’a fallu me battre, me lancer des défis, les réussir, me tromper aussi.
Ce qui est certain, c’est qu’aujourd’hui, je sais de quoi je parle. J’ai pratiqué ce que je conseille, je me suis confrontée aux problèmes que rencontrent les entreprises avec lesquelles je travaille, les entrepreneurs et les collaborateurs que je forme, nous parlons le même langage.
Je sais que ce n’est pas d’un conseil, d’une formation dont vous avez besoin, mais d’un accélérateur, car vous n’avez pas de temps à perdre.
Ces missions de consultantes, ces formations ou serious game que je propose sont le fruit de mes 20 ans d’expérience, de mon expertise en développement (stratégique, opérationnel, commercial), de ma vie d’entrepreneuse.
Ils sont aussi le résultat de mes années au sein du Centre des Jeunes Dirigeants d’Entreprise, où j’ai été présidente de la section de Perpignan pour devenir aujourd’hui Déléguée Nationale au Parcours de demain.
Depuis plusieurs mois, l’équipe c’est étoffée avec l’arrivée de Marie Gardès.